L’oeuvre de Miyuki Tanobe se caractérise par son style particulier, voire même inclassable. Dans une monographie consacrée à l’artiste, Leo Rossahandler mentionne que « bien que ses oeuvres soient figuratives elles ne sont pas pour autant réalistes ni documentaires. Les déformations, les accents, l’approfondissement psychologique, la matière, tout cela semble indiquer une tendance expressionniste. Cependant, elle ne montre pas cette violence d’exécution qui caractérise ce style ».

Considéré comme un haut lieu d’inspiration pour les écrivains, les poètes et les peintres, la rue Saint-Denis est une importante artère en plein centre du Plateau Mont-Royal. Durant les années 1980, la rue passe de résidentielle à commerciale en peu de temps. Comme le représente Miyuki Tanobé dans l’oeuvre Samedi d’été, les personnages entrent et sortent des commerces à l’intersection des rues Saint-Denis et Roy. Une effervescence  et un climat de convivialité se dégagent de l’oeuvre colorée où les Montréalais s’apprêtent à profiter d’un breuvage d’après-midi.

Au cours de l’année 1993, Miyuki Tanobe tient une exposition rétrospective au Pavillon Japonais du Jardin botanique de Montréal avec la participation Jean-Pierre Valentin.