La vue de Hochelaga est un des sujets de prédilection pour Marc-Aurèle Fortin au tournant des années 1930. L'artiste aime sillonner les rues de Montréal inspiré par l'industrialisation qui transforme la ville. Le secteur de Hochelaga devient vite son endroit favori. Un bon nombre d'oeuvres à l'aquarelle y sont d'ailleurs réalisées. Habituellement, les oeuvres étaient peintes depuis un terrain vague en promontoire près des rails du chemin de fer de Hochelaga d'où Fortin aimait s'installer. Cette vue lui permettait de voir jusqu'à Longueuil.

Cette fois-ci, le point de vue de Journée chaude à Hochelaga provient au contraire de la Rive-Sud. Fortin exploita cet angle de la ville également dans les oeuvres de "vue de l'Ile Sainte-Hélène" dans les mêmes années. D'un point vu comme de l'autre, Fortin rassemble toujours dans ses compositions de Hochelaga, les éléments industriels et l'activité urbaine autour du point central qu'est l'église de la Nativité.