La chasse au Canard

L'année 1894 marque le retour de Suzor-Coté après son premier séjour en France. Le jeune artiste revient auréolé de succès, l’une de ses œuvres ayant été acceptée pour l’exposition au Salon de la Société des artistes français. Déterminé à lancer sa carrière au Canada, il ouvre deux ateliers : l'un au Square Dominion à Montréal et l'autre à Arthabaska, derrière la maison familiale. Le journal L’Union des Cantons-de-l’Est rapporte que ces ateliers sont entièrement conçus sur le modèle français. En plus de servir d'espaces de travail, ils deviennent des lieux de rencontre prisés par la bourgeoisie de l’époque. Parmi les visiteurs notables de Suzor-Coté figure Wilfrid Laurier.

De 1895 à 1897, Suzor-Coté soumet plusieurs œuvres à la Spring Exhibition de l’Art Association of Montreal ainsi qu’aux expositions annuelles de l’Académie royale des arts du Canada. En 1896, il présente Les bords de la rivière Nicolet, un paysage qui marque le début de son intérêt pour ce genre. Les critiques sont alors très favorables à l’égard du jeune peintre. Louis Fréchette, du journal La Presse, compare ses paysages à ceux de son maître, Henri Harpignies. En effet, la technique de Suzor-Coté se distingue par l'application d'une sous-couche colorée avec mouvement et épaisseur, contrastant avec les surfaces lisses et uniformes plus traditionnelles.

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Marc-Aurèle De Foy Suzor-Coté (1869 - 1937)

La chasse au Canard, 1896

  • Galerie

    Galerie d'art Cosner au Ritz - Carlton Montréal

  • Médium

    Huile sur toile

  • Époque

    Avant-guerre

  • Dimensions

    30,5 cm x 45,7 cm | 12" x 18"

  • Dimensions avec encadrement

    48,3 cm x 63,5 cm | 19" x 25"

  • Signée

    Signée et datée en bas à droite

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