La truite

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Au Québec, la nature morte a connu, dans la seconde moitié du XIXe siècle, un succès indéniable auprès des amateurs d'art et des collectionneurs. Et dans ce genre très varié, les natures mortes de petits gibiers et de poissons occupent une place toute particulière. Marques de statut social pour les bourgeois sportifs, ces œuvres tenaient lieu de véritables trophées de chasse ou de pêche. Ces natures mortes font évidemment une large part aux espèces locales : lièvres, faisans, gelinottes, perdrix, bécasses, pigeons, canards, cailles, saumons, anguilles, truites, etc.,[...]

En peinture, le genre prend son essor vers 1850-1860 pour se développer et atteindre son apogée au tournant du siècle, notamment avec les Louis Saint-Hilaire, Charles Huot, Charles Gill et Joseph Saint-Charles. Reconnu pour ses natures mortes de toutes sortes, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté ne sera pas en reste en se consacrant, dès le début de sa carrière, au genre spécifique du gibier. Fournissant une clientèle friande de ce sujet, Suzor-Coté produit des œuvres aussi bien au pastel qu'à l'huile représentant surtout des oiseaux sauvages morts - canards, perdrix et bécasses. -Béland, M. (2001). Natures mortes à la bécasse. Cap-aux-Diamants, (64), 59–59. https://id.erudit.org/iderudit/8398ac

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