Francine Simonin (1936 - 2020)
Vénus, 1984
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Galerie
Galerie d'art Cosner - Montréal
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Médium
Encre
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Époque
Art canadien d'après-guerre
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Dimensions
58,4 x 86,3 cm | 23'' x 34''
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Dimensions avec encadrement
73,6 x 103 cm | 29'' x 40,5''
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Signée
Signée et datée oct. 1984 en vas à droite, titrée en bas à gauche
Le sujet central de la peintre Francine Simonin est sans doute celui du corps, particulièrement celui de la femme. Que ce soit dans les oeuvres d’aires de femme et la série des chaises, Simonin a su peindre en quelque sorte un théâtre de la femme en mouvement.
Pour Simonin, le corps n’était qu’un point de départ de ce qu’elle avait à dire. De cette façon, elle situe personnellement la femme dans son époque et non par la culture environnante. La figure de Vénus qui apparait vers l’année 1983 fait donc partie d’une quête sur la représentation du corps féminin. D’abord, Simonin s’intéressait à l’image du corps et à sa projection. Puis, peu à peu, le mouvement prend de l’importance.
Dans les années 1984 et 1985, une série d’oeuvres nommée films intérieurs présentent des corps en mouvement séquencés tel un film dont on arrête à chaque plan. Une intériorité s’empare ainsi de sa création. Admirative du cinéma et de la danse, elle dira que le mouvement suit naturellement le corps. Malgré la statique du mode d’expression qu’est la peinture, elle réussira à rendre avec brio la mouvance tant par le résultat que par l’exécution. Ces séquences l’amèneront à la série des chaises où elle demande aux modèles d’entrer dans son studio, à bouger librement et être à l’aise. Elle capte ensuite les formes et la lumière reflétée sur ceux-ci.