Fleurimond Constantineau

Peintre et dessinateur canadien

Fleurimond Constantineau

Fleurimond Constantineau est né à Montréal en 1905. Il entame ses études à l’école des Beaux-Arts de Montréal en 1924, où il est rapidement reconnu pour ses talents de dessinateur. Il devient enseignant à la même institution jusqu’à la fin des années 1940. Sa première participation au Salon du printemps de la  « Art Association »  date de 1931 et se poursuit pendant les 15 années suivantes.

In l’instar des peintres canadiens de l’époque qui ont tous peint l’hiver du Québec et du Canada, Fleurimond Constantineau se distingue de tous en allant explorer encore plus au nord, dans l'Arctique québécois. Michel Brochu nous raconte les voyages d’explorations du peintre : «  Il s'y est rendu à deux reprises (dans l’Artique), au moins, à bord du Stella Fblaris,un navire en bois des oblats de Marie-Immaculée qui, chaque été, ravitaillait leurs missions du détroit et de la mer d'Hudson. La première manière de Fleurimond Constantineau a donc été de peindre des marines côtières, avec des eaux agitées dans lesquelles dérivent des glaçons du dernier hiver, glaçons qui ont peu à voir avec les glaces plates du fleuve Saint-Laurent. En arrière-plan, se dessinent les paysages typiques du détroit d'Hudson, formés de masses minérales bistre encore recouvertes de vastes placages neigeux. Ces eaux glaciales et cette frigide géologie précambrienne sont surmontées de ciels arctiques où le gris acier et le bleu se marient de lumineuse façon. »

Après la Seconde Guerre mondiale, Fleurimond Contantineau reprend ses activités avec deux voyages au Nouveau-Québec. D’abord, à Fort-Chimo, maintenant Kuujuak, en automne 1967 et ensuite, deux ans plus tard, à Maricourt, Kagnirsujuak, dans le détroit de la Baie-d' Hudson.

L’artiste laisse également un legs important dans le sud du Québec par la fondation, en 1935, avec des amis, sculpteurs et peintres, une entreprise de conception de chars allégoriques pour plusieurs défilés à Montréal. Cette association durera jusqu’en 1960. En parallèle, il enseignera le dessin dans de nombreuses écoles.

1 Brochu, M. (1999). Fleurimond Constantineau : peintre lumineux de l’Arctique québécois. Cap-aux-Diamants, (56), 40–40.

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